L’atelier Kinotrope : apprendre à faire un film à partir d’images d’archives

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L’Atelier Kinotrope est une opportunité unique d’explorer avec vos élèves la richesse des films amateurs d’archives et d’en faire un matériau de création.

Porté par le Pôle Patrimoine d’Image’Est en partenariat avec le Blackmaria, cet atelier permet aux lycéens de se confronter à l’histoire par l’image, de s’initier aux enjeux du montage, et de développer un regard critique sur les sources visuelles.

Pourquoi participer ?
Cet atelier s’adresse aux options et spécialités cinéma-audiovisuel, mais aussi à toute classe curieuse de croiser histoire, création et patrimoine.

Il propose :

  • Une analyse filmique et lecture des images d’archives : Comprendre les spécificités des films amateurs, leur contexte historique et social, leurs esthétiques et leurs formats.
  • Une pratique du montage et une expérimentation créative : S’approprier les images et les manipuler avec les outils disponibles en classe.
  • Une sensibilisation aux enjeux du patrimoine audiovisuel : Découvrir la mission d’Image’Est et la constitution des collections (collecte, conservation, numérisation, valorisation) pour une cinémathèque du grand est.
  • Une réflexion sur les choix narratifs et esthétiques : Respecter les contraintes de l’atelier et argumenter ses choix en classe.
  • Une rencontre avec des professionnels du milieu audiovisuel : Image’Est, les Cinémathèques du Grand Est et d’autres partenaires du film amateur.
  • Une mise en valeur des réalisations sur une plateforme européenne : Les travaux des élèves seront hébergés sur Amorce.eu, un espace de diffusion des créations pédagogiques.

Comment ça se passe ?
L’Atelier Kinotrope s’adapte aux besoins de chaque classe tout en orant un cadre pédagogique structurant.

Voici le déroulement type de l’accompagnement proposé :

Un échange préparatoire
Avant de démarrer l’atelier, un temps d’échange est prévu entre les enseignants et l’équipe d’Image’Est afin de définir ensemble le corpus d’archives le plus pertinent pour la classe. Cet échange permet également d’adapter le format de l’atelier en fonction des objectifs pédagogiques et des contraintes techniques.

Une intervention en classe
Une première séance est organisée avec les élèves pour leur présenter les archives sélectionnées, leur contexte historique et esthétique, ainsi que les enjeux du montage. À travers des exemples concrets, les élèves découvrent comment les images d’archives peuvent être réinterprétées pour raconter une nouvelle histoire.

Une rencontre avec un professionnel du cinéma (optionnel)
Selon les possibilités, une séance peut être organisée avec un réalisateur ou un monteur, qui viendra partager son expérience et échanger avec les élèves sur les défis du montage et de la narration à partir d’archives.

Un suivi en cours de montage
Pendant la phase de création, une nouvelle rencontre peut être prévue afin d’accompagner les élèves dans l’élaboration de leur film. Cette étape permet d’aner leur approche et de répondre à leurs questions techniques et artistiques.

Une restitution des travaux
Enfin, une séance de projection est organisée, soit au sein du lycée, soit dans une salle de cinéma partenaire. Ce moment permet aux élèves de présenter leur travail à leurs camarades et enseignants, et d’échanger sur leurs intentions et leur processus créatif.

Les contraintes de l’atelier :

  • Un film d’environ 5 minutes.
  • Au moins 50% d’archives (possibilité de mixer avec des images tournées par les élèves).
  • Une musique libre de droit ou créée par les élèves (pour diffusion publique).
  • Une forme libre : Documentaire, fiction, expérimental, détournement

EXEMPLES DE FILMS RÉALISES PAR L’OPTION CINÉMA DE SEZANNE :

Kit Handicaps

Visuel Kit Handicaps

Le Blackmaria, Pôle régional d’éducation aux images de Champagne-Ardenne a acquis les droits de diffusion de treize films courts qui sont autant d’entrées pour ouvrir des échanges autour des handicaps.

Utiliser YouTube en tant que ressource pédagogique

YouTube est un univers à part entière avec ses codes et ses usages. Il est de plus en plus difficile de l’ignorer, a fortiori lorsqu’on se trouve dans un cadre pédagogique avec des jeunes. L’article qui suit va vous donner quelques pistes et ressources pour appréhender YouTube de manière positive dans un contexte d’éducation aux images et aux médias.

YouTube en quelques chiffres (source : webrankinfo.com et ipsos.com) :

  • Chaque jour, les 1,5 milliard d’utilisateurs passent en moyenne 1h à voir des vidéos sur YouTube
  • Chaque minute, 400h de vidéos sont uploadées sur YouTube
  • Chaque jour, les utilisateurs de YouTube totalisent 115.000 années passées à regarder des vidéos
  • 81 % des 13-19 ans possèdent leur propre smartphone (vs. 77 % l’année dernière).
  • Les 1-6 ans passent en moyenne 4H37 sur internet par semaine (contre 2H10 en 2012). Ce chiffre monte à 6H10 pour les 7-12 ans, et 15h11 pour les 13-19 ans.
  • 79 % des 13-19 ans sont inscrits sur YouTube (vs 45 % en 2016), ce qui en fait le réseau social le plus fréquenté par cette tranche d’âge, suivi de Facebook (77 %).
  • 36 % des 7-12 ans et 34 % des 13-19 ans ont leur propre tablette.

En tant que Pôle régional d’éducation aux images, nous avons fait le choix de créer une chaîne YouTube pour partager et valoriser les vidéos réalisées lors des projets que nous menons sur les temps scolaires et hors scolaires.

Nous avons également développé un concours de critique de films en vidéos « Filme ta critique » s’appuyant sur cette même plateforme. L’idée est de proposer aux élèves et à leurs enseignants de réaliser des critiques de films vus dans le cadre de Collège au cinéma et Lycéens et apprentis au cinéma. La 2ème édition du concours a débuté en octobre 2019.

Lors de nos différentes interventions nous sommes régulièrement sollicités par des enseignant.es s’interrogeant sur les bonnes pratiques à avoir et sur le contenu « de qualité » à proposer à leurs élèves. En effet, il est intéressant de s’appuyer sur les connaissances et la pratique des jeunes mais il faut aussi pouvoir leur présenter des alternatives pédagogiques pour les accompagner dans la diversification de leurs centres d’intérêts.

C’est pourquoi nous vous proposons ci-dessous une liste non exhaustive pour vous aiguiller dans vos recherches. N’hésitez pas à nous partager vos trouvailles et pépites afin que nous agrémentions nos propositions. Bonne découverte !

Les chaînes YouTube qui parlent de cinéma/séries :

Les chaînes YouTube thématiques :

YouTube et l’éducation aux médias :

Créer une chaîne YouTube en classe :

YouTubeur kesaco ?

Et en bonus, un documentaire disponible sur YouTube qui interroge la création de contenus par des femmes sur cette même plateforme « Elles prennent la parole » :

YouTube compte aujourd’hui plus d’un milliard d’utilisateurs, soit près d’un tiers des internautes du monde entier.
La consommation de contenus sur YouTube fait à présent partie de la culture de masse des moins de 30 ans.
Pourtant, dans le top 100 des chaînes françaises, seulement une dizaine de créatrices vidéo. Et les plus influentes abordent des sujets plutôt stéréotypés : mode, cuisine et maquillage.
Si les “Youtubeuses beauté” jouissent déjà d’une belle couverture, comment visibiliser les autres, celles qui naviguent entre l’humour et l’art, le gaming et l’Histoire, les sujets de société et le cinéma, les conseils de vie et la beauté, la littérature et les voyages ?
Pour raconter leurs histoires, Léa et Lisa sont donc parties à la rencontre d’une quinzaine de créatrices à travers la France. Quelles sont leurs motivations ? À quels obstacles sont-elles confrontées ? Bref, à quoi ressemble le quotidien d’une « Youtubeuse » ?

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