Interview de Geoffroy Ferte, Virtual Plan Advantage, sur l’exposition sur le cyberharcèlement en réalité augmentée :
– Présente-toi et dis-nous quelques mots sur le projet que tu as mené récemment avec le Blackmaria
Je suis Geoffroy Ferte et je suis, à la base, réalisateur de visites virtuelles. Depuis quelques années, je me suis mis à utiliser la réalité virtuelle pour essayer de répondre à cette question : « Comment utiliser le numérique pour avoir un impact positif ? » J’ai, depuis, mener des projets avec les EHPAD, en pédopsychiatrie, dans les écoles, etc.
J’ai mené avec le Blackmaria un projet autour de la sensibilisation des dérives du numérique avec deux classes allant du niveau de CE2, CM1 et CM2. Après avoir échangé avec les enfants, ces derniers ont réalisé par groupe deux productions en réalité augmentée. L’une traitant d’une dérive (comme l’exposition sur les dangers des réseaux sociaux) et une autre donnant une possible action pour solutionner cette dérive.
Toutes les productions ont été exposées au Centre Saint Ex Culture Numérique Reims pendant deux semaines. J’ai pu faire venir quelques écoles, une EHPAD et un centre de loisirs pour créer des discussions autour du numérique. Il y a aussi eu des personnes qui passaient par Saint Ex qui ont pu profiter de l’exposition.
– Quelle serait, pour toi, ta définition de l’éducation aux images ?
C’est sensibiliser à l’utilisation des outils utilisant l’image pour leur côté positif et leurs points de vigilance. Et c’est aussi utiliser ces outils ludiques qui parlent à tout le monde pour faire passer des messages.
– Comment tentes-tu d’intégrer cette question dans tes travaux/projets ?
Tous les projets dont je fais partie ont un côté ludique. Je pense que les projets dans lesquels nous trouvons un amusement ont plus d’impacts.